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LE NIL ET L'ÉGYPÏE.

les peuples d'Égypte y entrèrent pour la premièi^e fois. Les Grecs, l'esprit préoccupé des vertus mystérieuses qu'ils prêtaient aux nombres, recon-

l'emIÎOUCHUUK du NIL AVANT LA FORMATION W. DELTA.

naissaient sept branches principales du Nil et sept embouchures, à côté desquelles les autres n'étaient que de fausses bouches'. 00 n'y avait en réalité que trois percées maîtresses : la Canopique inclinait vers l'ouest, et se perdait dans la Méditerranée aux environs du cap d'Aboukîr, à l'extrémité occidentale de l'arc que décrit la ligne du littoral'; la Pélusiaque descendait le long de la chaîne Arabique, et aboutissait à l'autre extrémité; la Sébennytique divisait en deux segments presque égaux le triangle compris entre la Pélusiaque et la Canopique. Elles se séparaient, il y a deux mille

0. IFsuSoo-TOjxara, selon l'expression des géographes alexandrins, conservée par Strabon (liv. XVI, p. 000, 000); cf. Pline, H. nat., V, 00 : « duodecim enim repperiuntur, superque quattuor, qua; ipsi falsa ora appellant ».

0. Lancret en avait retrouvé le tracé, mais la mort ne lui a pas permis d'exposer sa découverte avec les développements qu'elle comportait (Lancret, Notice sur la Brandie Canopique, suivi d'une Addition de JoMARD, dans la Description de l'Egypte, 0« éd., t. VIII, p. 00-00).

Rusça

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НИЛ И ЕГИПИЯ.

Туда впервые вошел народ Египта. Греки, чьи умы были заняты таинственными свойствами, которые они приписывали числам, признавали ЭМИУЧУУК НИЛА ДО ОБРАЗОВАНИЯ З. ДЕЛЬТЫ.

Семь рукавов родили главные реки Нила и семь устьев, рядом с которым остальные были лишь лживыми устами. В действительности было только три главных прорыва: Канопик наклонился на запад и затерялся в Средиземном море у мыса Абукир, у западной оконечности дуги, описывающей линию береговой линии; Пелузиак спускался по Аравийской цепи и заканчивался на другом конце; Себеннитикус разделил треугольник между Пелузиаком и Канопиком на два почти равных сегмента. Они расстались две тысячи назад

0. IFsuSoo-TOjxara, по выражению александрийских географов, сохранившемуся у Страбона (лив. XVI, стр. 000, 000); ср. Плиний, H. nat., V, 00: «duodecim enim repperiuntur, superque quattuor, qua; ipsi falsa ora апеллянта».

0. Ланкре нашел этот маршрут, но смерть не позволила ему раскрыть свое открытие и включенные в него разработки (Ланкре, «Notice sur la Brandie Canopique», за которым следует дополнение Жомарда, в «Описании Египта», 0-е изд., т. VIII, стр. 00-00).

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LE NIL ET L'ÉGYPÏE.

les peuples d'Égypte y entrèrent pour la premièi^e fois. Les Grecs, l'esprit préoccupé des vertus mystérieuses qu'ils prêtaient aux nombres, recon-

l'emIÎOUCHUUK du NIL AVANT LA FORMATION W. DELTA.

naissaient sept branches principales du Nil et sept embouchures, à côté desquelles les autres n'étaient que de fausses bouches'. 00 n'y avait en réalité que trois percées maîtresses : la Canopique inclinait vers l'ouest, et se perdait dans la Méditerranée aux environs du cap d'Aboukîr, à l'extrémité occidentale de l'arc que décrit la ligne du littoral'; la Pélusiaque descendait le long de la chaîne Arabique, et aboutissait à l'autre extrémité; la Sébennytique divisait en deux segments presque égaux le triangle compris entre la Pélusiaque et la Canopique. Elles se séparaient, il y a deux mille

0. IFsuSoo-TOjxara, selon l'expression des géographes alexandrins, conservée par Strabon (liv. XVI, p. 000, 000); cf. Pline, H. nat., V, 00 : « duodecim enim repperiuntur, superque quattuor, qua; ipsi falsa ora appellant ».

0. Lancret en avait retrouvé le tracé, mais la mort ne lui a pas permis d'exposer sa découverte avec les développements qu'elle comportait (Lancret, Notice sur la Brandie Canopique, suivi d'une Addition de JoMARD, dans la Description de l'Egypte, 0« éd., t. VIII, p. 00-00).